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leïla bekhti - Page 2

  • La source des femmes

    cinéma, film, comédie dramatique, la source des femmes, Leïla Bekhti, Hafsia Herzi, BiyounaLeïla Bekhti, Hafsia Herzi, Biyouna, Sabrina Ouazani, Saleh Bakri, Hiam Abbass, Madj Mohamed, Amal Atrach, Radu Mihaileanu

    Un village quelque part dans le Maghreb. Les femmes sont chargées de ramener l’eau de la source qui se trouve en amont du village et doivent pour cela emprunter un chemin difficile. Bon nombre d’entre elles ont ainsi chuté et perdu l’enfant qu’elles portaient, des drames sur lesquels le village a appris à fermer les yeux mais pour Leïla (Leïla Bekhti), cette situation est devenue intolérable. Soutenue par Vieux fusil (Biyouna), elle va exhorter toutes les femmes à faire entendre leur voix et lance ainsi la grève de l’amour tant que les hommes ne réagiront pas. Il faudra du temps avant que les villageoises se rassemblent autour de cette idée d’autant plus que les maris n’ont pas l’intention de les laisser faire.

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    Même s’il ne rejoint pas complètement les récents mouvements du Printemps arabe, La source des femmes est en quelque sorte une prolongation puisqu’il y aborde le thème de la libération féminine. C’est un joli conte que nous sert là le réalisateur Radu Mihaileanu encore auréolé du beau succès rencontré avec Le concert, rehaussé par un charmant casting. C’est d’ailleurs aussi ce qui pourrait constituer la faiblesse du film, il y a un déséquilibre terrible des personnages ; Leïla Bekhti & Biyouna écrasent littéralement Hafsia Herzi & Sabrina Ouazani. A part ce reproche, on est ravi de participer à la révolution de ce village, une histoire inspirée par des faits réels qui se sont déroulés en Turquie.

     

    Il faut le voir pour : Ramener un pack d’eau à votre femme ce soir.

  • Itinéraire bis

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    Jean (Fred Testot) est à la tête d’un restaurant en Corse, cadeau de sa mère qu’il n’a pas eu le courage de refuser à l’époque où notre pote avait décidé d’arrêter son école hôtelière. Le temps a passé et il n’a jamais quitté l’ile de beauté ni même sa mère, quant à sont travail les dettes n’ont cessé de s’accumuler et si M. Ornano (Laurent Fernandez) n’était pas intervenu, c’était le dépôt de bilan assuré. Cet homme providentiel est d’ailleurs de passage puisque sa fille célèbre son mariage demain et va avoir la surprise de recevoir une superbe Porsche 911 bi-turbo, un modèle unique sur l’ile ! En attendant, M. Ornano charge Jean de ramener la voiture et tout se serait bien passé si le restaurateur n’avait pas croisé sur sa route Nora (Leila Behkti) qui fut jetée par-dessus bord par son propre fiancé.

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    C’est l’été, il fait beau (enfin en théorie) et chaud ; on n’a pas forcément envie de se prendre la tête et ça doit être le cas également du scénariste d’Itinéraire bis. C’est simple, l’intrigue se résume à un road-trip entre Porto-Vecchio & Bonifacio durant lequel Leila Behkti & Fred Testot vont faire connaissance. On attend vainement que le film démarre mais après 1 heure, on comprend que c’est peine perdue et malgré la sympathie qui se dégage de ce duo, on ne peut que constater que ce premier long-métrage de Jean-Luc Perreard est un beau ratage. Pour passer un bon moment au cinéma, je crois bien qu’il va vous falloir trouver un tout autre itinéraire !

     

    Il faut le voir pour : Trouver une bonne combine pour offrir gratuitement des vases à votre belle-famille.

  • Toi, moi, les autres

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    Après toute une soirée à jouer au poker, notre pote Gabriel (Benjamin Siksou) a pris le volant de sa belle décapotable et un moment d’inattention a suffit pour provoquer un accident. Il a effectivement légèrement touché un petit garçon qui traversait la rue et décide alors de l’accompagner à l’hôpital d’autant plus que sa grande sœur Leila (Leila Bekhti) lui a tapé dans l’œil. Pourtant tous deux évoluent dans des mondes complètement opposés ; Gabriel est issu d’un milieu aisé et s’apprête à épouser une jeune femme d’une grande famille tandis que Leila bataille pour obtenir le diplôme d’avocat qui changerait sa vie.

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    Il est terriblement rare de voir des comédies musicales dans le cinéma français actuel aussi la curiosité est de mise avant de découvrir le film d’Audrey Estrougo. Un pari osé qu’elle tente avec Benjamin Siksou qui s’est fait connaitre pour avoir participé au télé-crochet La nouvelle star et Leila Bekhti qui avait poussé la chansonnette dans le rafraichissant Tout ce qui brille. Il y a malheureusement pas mal de défauts ; un manque d’homogénéité dans les performances voire de la déception (la chorégraphie avec les figurants en Sari aurait mérité plus qu’un plan de 15 secondes) et puis surtout une histoire trop légère. Une bonne comédie musicale se doit de nous transporter et nous faire rêver hélas, Toi, moi, les autres reste très terre-à-terre !

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre entourage de vous faire une belle chorégraphie le jour où vous aurez votre diplôme !

  • Il reste du jambon ?

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    Qui aurait cru qu'en avalant des croquettes pour chiens, notre pote Justine (Anne Marivin) rencontrerait le grand amour ? En effet, pour les besoins d'un reportage elle a avalé une croquette et a eu une réaction allergique, résultat elle se retrouve clouée dans un lit d'hôpital soignée par le beau Djalil (Ramzy Bedia). Entre les deux, le courant passe plutôt bien mais il y a beaucoup de bruit autour d'eux ; leurs origines respectives font naitre de nombreux doutes au sein de leur famille. Pas toujours facile de combattre des préjugés qui ont la peau dure mais Justine & Djalil sont convaincus que leur amour surmontera cette épreuve.

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    On connaissait Anne Depetrini l'ex-animatrice télévisée, on la découvre désormais au cinéma avec son tout premier film. Le thème abordé lui n'est pas nouveau et a déjà nourri avec plus de succès d'autres comédies comme Mauvaise foi. C'est une première réalisation ce qui fait que Il reste du jambon ? est loin de la perfection avec déjà un duo Anne Marivin & Ramzy Bedia dont la complicité n'est pas si évidente et pas mal de blagues qui tombent souvent à l'eau. Beaucoup de maladresses (une conclusion précipitée et quelques clichés parfois agaçants) pour une nouvelle venue mais si on est d'humeur -voire très- conciliante l'ensemble peut vous faire passer un bon moment.


    Il faut le voir pour : Aider votre mère à faire ses devoirs si elle en a besoin !

  • Tout ce qui brille

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    Potes d'enfance inséparables, Lila & Ely (Leïla Bekhti & Géraldine Nakache) trouvent le temps long dans leur banlieue à Puteaux. Quand vient la nuit, elles se parent de leurs plus beaux habits et tentent de s'incruster aux soirées mondaines de la capitale juste pour le fun. Seulement lorsque Lila tombe sur celui qu'elle pense être son prince charmant, l'amitié entre les 2 femmes est mise à rude épreuve. Lila profite de cette vie dont elle a toujours rêvé ce qui lui permet dans le même temps d'oublier l'espace d'un instant une déception familiale. Ely quant à elle, ne peut que constater le changement de comportement de son amie.

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    On l'a surtout aperçu au cinéma dans des seconds rôles ou bien encore dans des séries télévisées, Géraldine Nakache se lance dans l'aventure de la réalisation en compagnie d'Hervé Mimran. Un premier essai pour ces 2 novices plutôt prometteur malgré une histoire assez banale d'une banlieusarde qui se laisse séduire par les sirènes de la haute société. Tout ce qui brille se sauve grâce à un bon duo Géraldine Nakache / Leïla Bekhti et sans oublier l'excellente Audrey Lamy savoureuse dans son rôle ! Une comédie assez agréable à suivre mais certainement pas incontournable.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais traiter la mère de quelqu'un de caissière ... sauf si elle est effectivement caissière !

     

  • Un prophète

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    Pour avoir agressé des policiers à l’arme blanche, Malik (Tahar Rahim) a été condamné à une peine de 6 ans de prison. Il n’a que 19 ans et débarque dans une véritable jungle où il devient vite la proie des autres détenus. C’est alors que César (Niels Arestrup) prend contact avec lui. César est le chef de clan des corses qui ont la main mise sur le fonctionnement de la prison, autant dire qu’il serait un allié de poids si Malik veut survivre. Pour bénéficier de sa protection le jeune homme devra d’abord lui rendre un petit service ; tuer un autre détenu. Entré en prison comme un petit délinquant, il va profiter de son incarcération pour apprendre énormément de choses et devenir à son tour un véritable chef de gang.

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    Tout le monde en a parlé et notamment après avoir remporté le Grand prix du 62ème festival de Cannes, le film de Jacques Audiard était donc très attendu. Le résultat est sans appel, c’est un film puissant décrivant avec beaucoup de réalisme l’univers carcéral (qui n’est pas sans rappeler l’excellente série Oz) et mené par le méconnu Tahar Rahim qui est tout simplement grandiose. Pas la peine donc d’être Un prophète pour deviner que ce film deviendra un classique du cinéma français et c’est pour cela qu’il décroche le Coup de cœur Ciné2909. A voir absolument !

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier de tirer la langue lorsque vous vous faites fouiller à l’aéroport.

  • Des poupées et des anges

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    Elles sont sœurs et pourtant à les voir, elles n’ont pas grand-chose en commun. Chirine (Karina Testa) est l’ainée de la famille et depuis ses 14 ans, elle a vite pris conscience que son physique serait son principal atout. Depuis, elle rêve de devenir mannequin et a d’ailleurs déjà adapté le style de vie ; portant des robes de haute-couture et trainant dans des soirées chics, elle est prête à de nombreux sacrifices pour parvenir à ses fins. Rien à voir avec sa petite sœur Lya (Leila Bekhti) qui veut juste pouvoir continuer ses cours de taekwondo mais qui va se heurter à l’obstination d’un père traditionnaliste.

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    Parce que l’action de son roman se déroule dans les banlieues, Nora Hamdi voulait éviter que l’adaptation cinématographique ne tombe dans les habituels clichés ce qui l’a conduit à prendre la caméra. Des poupées et des anges, c’est une famille en perdition entre une grande sœur qui veut devenir une véritable Barbie et un père qui n’en est plus vraiment un. Au milieu se trouve la jeune Lya obligée de se réfugier sur les toits pour exprimer sa haine à travers notamment une séquence de slam percutante. Le duo Karina Testa/Leila Bekhti constitue indéniablement un atout dans ce drame familial touchant qui mérite le coup d’œil.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais demander à votre fille d’écrire une lettre de divorce.